La presse britannique sur la mission de procréation spatiale à venir d’Asgardia

Les Asgardiens de France, supporters de la première Nation spatiale de l’histoire de l’Humanité.

La presse britannique sur la mission de procréation spatiale à venir d’Asgardia

Traduit de l’article original en anglais : https://asgardia.space/fr/news/British-Press-on-Asgardias-Upcoming-Space-IVF-Mission

Après le Webinaire de Procréation Spatiale réussi organisé par la Nation Spatiale plus tôt ce mois-ci – le tout premier de cette nouvelle année et déjà le 16ème en tout – la mission expérimentale de procréation d’ASGARDIA à venir est étroitement suivie par un média national britannique Lnews. Dans son article complet, Cahal Milmo se concentre à la fois sur la Nation Spatiale dirigée par le Dr Ashurbeyli et ses aspirations ciblées en général ainsi que sur les détails du vol suborbital de test minutieusement préparé par le Membre du Parlement d’Asgardia, le Dr Egbert Edelbroek et son équipe scientifique en particulier.

Asgardia, une nation spatiale visionnaire officiellement établie en 2016 par un scientifique progressiste et une figure publique proéminente, le Dr Igor Ashurbeyli, compte déjà une population de plus de 1 million d’Asgardiens enregistrés de partout dans le monde. Profondément préoccupé par l’extinction humaine approchée par les conflits terrestres (potentiellement nucléaires), les changements climatiques et, finalement, la fin de l’existence du Soleil, la Nation a fixé « la naissance du premier enfant humain dans l’espace » comme sa mission principale dans sa Constitution étatique amendée il y a quelques mois.

Selon le Dr Egbert Edelbroek, PDG d’une entreprise néerlandaise SpaceBorn United spécialisée en embryologie spatiale et soutenue par Asgardia, « ces menaces pour la vie humaine sur Terre peuvent être adressées en devenant une espèce post-planétaire ou multi-planétaire. » La meilleure façon d’aborder un objectif à grande échelle est d’agir littéralement pas à pas, en lançant d’abord des matériaux biologiques de souris et de rats à bord de biosatellites non habités. L’un de ces mini-laboratoires de procréation précieux devrait être lancé du Canada dans environ 3 mois. Les cellules humaines, ces protagonistes hautement attendus de l’entreprise SpaceBorn, devraient faire ce voyage dans les 5 prochaines années.

L’engagement de l’entreprise à mener une série de missions ARTIS (Technologie de Reproduction Assistée dans l’Espace) en premier lieu, plutôt que des essais de conception naturelle humaine immédiatement, est dû au vide actuel de connaissances dans le domaine de la reproduction humaine dans l’espace. Ainsi, comme l’a justement noté le Président du Parlement d’Asgardia, Lembit Ӧpik, dans son interview avec Lnews, « nous devons simplement identifier des solutions moralement et biologiquement durables pour les naissances dans l’espace; sinon, nous ne pourrons jamais atteindre d’autres planètes ou d’autres systèmes stellaires. »

Pour convaincre les autorités chargées de donner le feu vert à la recherche sur la fécondation dans l’espace, le Prof. David Cullen et son équipe de l’Université Cranfield conseillant Dr. Edelbroek sur la conception ARTIS ont été extrêmement vigilants en matière de sécurité de l’embryon, veillant à ce que les conditions de gravité artificielle, « aussi proches que possible de celles d’un cabinet médical terrestre », soient recréées sur le dispositif de procréation grâce à la rotation de la biocassette. Les vols de tests de validation avec des cellules de rongeur modélisant des études futures sur l’être humain ont suscité l’intérêt de volontaires déjà inscrits avec SpaceBorn pour des expériences de procréation dans l’espace.

Bien sûr, recréer la gravité terrestre pour rendre la fécondation humaine possible dans l’environnement spatial est l’une des caractéristiques clés conditionnant le succès de ces essais, même s’ils ne doivent prendre que quelques heures. Comme l’a souligné plus tôt le célèbre chercheur belge en gravité artificielle Prof. Floris Wuyts, Ministre de la Science d’Asgardia, lors du Webinaire sur la Procréation dans l’Espace, « nous travaillons avec une fenêtre de temps ambitieuse où nous n’avons que 6 à 8 heures après la récolte des cellules de la mère naturelle pour les emmener dans l’espace et les faire féconder par le sperme. »

Avec la recherche sur les biomatériaux humains en orbite qui est un chemin inexploré sous le contrôle maximum des autorités désignées, d’un autre coté, il est toujours bon de garder à l’esprit combien nous sommes vulnérables en tant qu’espèce face à ces temps terrestres turbulents. En parlant du côté moral délicat de la conception humaine dans l’espace, le Dr Edelbroek partage son point de vue contre : « Il est également une approche intéressante de soutenir qu’il pourrait ne pas être éthique de le permettre en raison de toutes les menaces pour la vie humaine sur Terre. Nous pourrions ne pas avoir assez de temps si nous n’accélérons pas cette science spatiale. »

En résumé, l’entreprise s’engage à mener des missions ARTIS pour combler les lacunes actuelles dans la compréhension de la reproduction humaine dans l’espace. L’équipe de conseillers du Prof. David Cullen travaille pour garantir la sécurité de l’embryon en reproduisant des conditions de gravité artificielle similaires à celles d’une clinique terrestre. Les expériences de procréation dans l’espace suscitent de l’intérêt chez les volontaires et il est important de considérer les implications morales de cette recherche tout en prenant en compte les menaces pour la vie humaine sur Terre.

Source : ASGARDIA.SPACE

Traduit par les Asgardiens de France, Association loi 1901. https://www.asgardiens.org/

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